Déménagement

Les boîtes sont presque terminées.
Une partie s’en va avec UPS, l’autre avec Greyhound.
Poids total : presque 600 livres ! Oui, en livres et les boîtes sont mesurées en pouces. J’avais bien essayé en kilos, mais le type de Greyhound à l’autre bout du téléphone transformait 30 kilos en 15 livres. Bien que convertir de cette façon rende le transport vachement plus économique au premier abord, ils auraient pu se rendre compte de quelque chose en cours de route. En plus, une livre, c’est 450g, ça fait quand même une différence de 10% avec l’approximation de la livre à un demi-kilogramme.

Si tout va bien, ramassage des boîtes lundi matin. Dernière séance de yoga lundi soir.

Mardi, vol de Vancouver à Los Angeles.

Depuis quelques semaines, il faut payer pour les bagages enregistrés, mais ça, ils ne vous le disent qu’une fois le billet acheté.

Je ne sais pas encore s’il nous sera aisé de se connecter.
Samedi soir vol de nuit vers New York puis vol vers Montréal-Dorval.

Les boîtes devraient commencer à arriver lundi 1er février.

des nouvelles

Ces derniers temps ont été bien occupés.
J’ai passé mon examen samedi dernier. Je ne sais pas ce que ça va donner. Résultats dans 6 à 8 semaines. Oui, c’est un peu long.

Nous allons quitter Vancouver. C’est décidé. Nos impressions sur la ville sont mitigées. Côté climat et nature, Vancouver est vraiment choyé. C’est un peu la Côte d’Azur canadienne. Avoir un climat tempéré, avec la mer et la montagne juste à côté, c’est un don du ciel. Le revers de la médaille, c’est le prix de l’immobilier qui est vraiment déraisonnable. Du coup, tout est plus cher, à part les salaires qui ne suivent pas. Le salaire minimum ici est plus bas qu’au Québec (8$ de l’heure vs 9.50 $(mars prochain)).
La mentalité est différente et si nous revenons, il faudra s’y habituer.
En plus, il y a ces jeux olympiques qui s’en viennent en février et l’on n’y voit rien de bon pour nous.

Nous avons d’autres projets pour les prochains mois.

À la recherche de modèles.

F. a besoin de trouver des modèles pour passer un test d’embauche dans un salon. Comme nous venons d’arriver, nous ne connaissons pas grand monde et le monde que nous connaissons ne convient pas pour les coupes demandées.

Je vais être le modèle masculin.

Pour les autres, nous passons une annonce sur Craigslist. En quelques minutes les réponses affluent. C’est drôlement efficace. La rubrique « Free stuff » est visiblement très lue.

Yoga

Ben voilà, je me suis mis au Yoga. Oh, un style de yoga assez tranquille.
J’ai donc eu mon premier cours aujourd’hui. Pas trop évident. Forcément, c’est en anglais, la prof a un accent et elle raconte des trucs que même en français il me faudrait prendre le temps de comprendre. Autre handicap: ma souplesse légendaire. Du coup, j’avais les genoux en altitude pour pas mal de postures.

Expérience concluante, ça m’a bien crevé. Je vais continuer.

6ème-10ème jour

Ces premiers jours à Vancouver sont un peu marqués par la paperasse, un peu de visite. Des visites à l’épicerie où on se rend compte que tout est plus cher. Dans certains magasins, si tu n’as pas la carte de fidélité, tu peux payer tes fruits 4,75 $ au lieu de 3,50.
Nous sommes allés au farmer’s market, où les producteurs vendent directement leurs produits du coin, la plupart sont bio. Nous avons mangé de très bonnes tomates et poires.

Nous faisons nos changements d’adresse.
Le gouvernement du Québec a un site qui permet d’avertir plein de ministères d’un coup. Sauf que lorsque l’adresse est en dehors du Québec, il ne reste plus que revenu Québec. Les autres, il faut les faire un par un.

Le permis de conduire et l’immatriculation, il faut le faire par courrier (oui, oui, à l’ancienne, avec du papier, une enveloppe et un timbre !)
Pareil pour l’assurance de la voiture.

Pour revenu Canada, on peut le faire par Internet. Sauf qu’une fois que tu as rentré toutes les infos pour t’inscrire, ils te disent qu’ils vont t’envoyer ton code d’accès à ton ancienne adresse dans les 5 jours ouvrables. Tu ne peux rien faire en attendant. Et bien sûr, ils ne te disent pas au début que ça sera si compliqué. Finalement, au téléphone, ça se fait en 3 minutes.

Mon CV en anglais est presque prêt. J’ai commencé à réviser pour prolonger mes 2 certifications. Pas encore vu d’annonce de poste qui correspond vraiment à ce que je cherche.

Alors que nous avions encore le coffre sur le toit, nous avons voulu aller dans le parking souterrain d’un centre commercial. La hauteur maximale n’était indiquée qu’en pieds et pouces. Je n’ai pas eu le temps de faire la conversion que je me suis trouvé coincé entre la barre, la barrière et la voiture de derrière. Quand j’ai réussi à me dégager, une bonne file s’était formée. Stimulus-Réponse : le coffre de toit n’est plus sur la voiture.

Nous avons bien ri du dernier pétage de plomb de Mongrain. qui rappelle celui de l’écureuil

5eme jour, déménagement

Nous replaçons tout dans la voiture, remettons les vélos sur le toit, quittons l’auberge et commençons à remplir notre nouveau chez-nous. L’arrière de la voiture a repris les centimètres qui lui manquaient.

Nous sommes allés en courses pour acheter des cintres (et ce n’est pas si facile que ça à en trouver des biens et pas chers), de la lessive. Nous achetons aussi de la bouffe. C’est plus cher qu’à Montréal, mais il y a aussi beaucoup plus de choix de produits bios.

Le soir, nous mangeons avec notre proprio au Burgoo, à quelques coins de rue, c’est du comfort food, très bon, très agréable.

4eme jour

Journée tranquille, marche dans le parc Stanley. Nous profitons du centre ville.

Parc Stanley

Parc Stanley

La mer

La mer

Les oies au parc

Les oies au parc

Le poisson qui saute !

Le poisson qui saute !

Hydravion

Hydravion

Vancouver

Vancouver

3eme jour

On peut dire que nous n’avons pas chômé aujourd’hui. Objectif : maintenant que nous avons une adresse de résidence, il faut refaire nos permis de conduire, immatriculer et assurer la voiture.

Nous commençons par les permis. Il y a un bureau pas loin, il suffit d’amener son permis québécois et son passeport canadien. Sur leur site web, ils disent que si les documents ne sont pas en anglais, il faut aller voir un traducteur certifié. Nous tentons le coup et nous avons raison, le permis québécois est en français, mais ils nous le prennent en échange d’un permis que l’on recevra par la poste. Un test visuel et une photo + 31 $ emballez, c’est pesé.

Pour l’immatriculation, ça va être un peu plus compliqué. Ici, ce sont les assureurs qui sont mandatés par ICBC pour l’immatriculation. Je tente le coup chez un assureur. Le véhicule doit passer une inspection. Je farfouille la liste des endroits certifiés pour l’inspection, une vraie jungle. J’appelle. Ça va de 135 $ à 50 $. Et en plus, celui à 50 $ est un petit garage sympa. Pas de problème à l’inspection, on s’en doutait, c’est une bonne voiture de 2007.

Ensuite, l’assureur. Plein de papiers à remplir. C’est comme si je me vendais la voiture à moi-même pour 0$. Ils récupèrent ma plaque de Québec et me donnent 2 plaques de Colombie-Britannique. Le système d’assurance n’est pas le même. Au Québec, en cas d’accident, il y a le no-fault (indemnisation sans égard à la responsabilité) : même si tu es responsable d’un accident, l’autre personne ne peut pas te poursuivre devant les tribunaux pour récupérer plus d’argent. Ailleurs en Amérique du Nord, il vaut mieux une assurance qui peut te couvrir pour ça. Le standard, c’est d’être assuré pour 2 millions. Ce que je paye pour 4 mois d’assurance, c’est ce que je payais pour 1 an au Québec.

Gros objectif pour dans pas trop longtemps : trouver une job qui paye !

La plaque arrière est facile à poser, il suffit de remplacer celle de Québec. Pour celle à l’avant, il n’y a pas de trou, puisqu’au Québec, il y a une seule plaque à l’arrière. Nous filons au concessionnaire Toyota du coin, mais ils n’ont pas le joli truc en plastique qu’on met sur le devant. Finalement, 2 trous dans le parechoc en plastoc et la plaque est fixée. J’en profite pour prendre rendez-vous pour le changement d’huile, eh oui déjà.

La voiture est maintenant britanno-colombienne, ce qui est une bonne chose, il y a quelques Canadiens qui haïssent les Québécois. Vu la force avec laquelle le chariot de supermarché est entré dans la carrosserie, je ne saurai jamais si c’était vraiment un accident ou un geste anti-québécois. Sur la route, il n’y a qu’une personne qui s’est montrée particulièrement grossière avec nous, la seule raison apparente étant notre plaque québécoise.

2eme jour

0 réponse à mes demandes…
Nous changeons de fusil d’épaule et décidons de regarder pour de la sous-location à plus court terme ou des roommates.

F. trouve une annonce qui vient d’être publiée sur craigslist. C’est dans maison située dans un quartier résidentiel proche d’un quartier animé, pas loin du centre, pas loin de la nouvelle ligne de sky train. C’est une femme qui cherche un roommate. Je lui téléphone, lui explique qu’on est 2. Elle n’a pas vraiment l’habitude, mais elle nous dit de venir quand même.

Le quartier est beau, la maison est bien, la chambre est très grande, la femme a l’air OK, peut-être un peu bordélique. La chambre est à louer pour 4 mois. C’est meublé, chauffé, éclairé, laveuse, sécheuse, Internet. On partage cuisine, salon, salle de bain et jardin.

Après nous, elle la louera un prix de fou pour les olympiques.
Nous signons pour un montant qui nous aurait permis de vivre dans un appartement plus grand ou mieux placé que celui que l’on a à Montréal.

Dans 3 mois, nous recommencerons la recherche d’un logement, mieux armés (enfin j’espère…).

Gros objectif pour dans pas trop longtemps : trouver une job qui paye !

1er Jour

La première chose à faire, c’est d’avoir un numéro de téléphone local. Nous avons déjà nos cellulaires, nous n’avions besoin que d’une carte SIM et de mettre de l’argent dans le forfait prépayé.
La carte SIM coute 35 $ et il faut mettre 20 $ dans le compte. total 55 $
Pour 55 $, on peut aussi avoir un téléphone tout neuf avec sa carte SIM et 25 $ dans le compte. Allez comprendre. Nous nous retrouvons donc avec un téléphone en plus.

Ensuite, nous nous promenons dans un quartier central pour regarder si il y a des panneaux « vacancy » ou « rent ». Il y en a quelques-un. Nous voyons un complexe d’habitations avec un bureau de location. 1300$ / mois, minimum un an. OK d’accord, on vous rappellera.

Nous rentrons pour chercher sur Internet. La plupart des locations sont pour une durée de 1 an, et ils vont vérifier si nous avons des revenus pour payer. Comme nous n’avons encore ni cherché ni trouvé de travail, ça va pas être tellement simple. Et puis l’idée de s’engager à payer pendant un an des loyers aussi élevés, ça m’inquiète un peu.

Je répond à 4 annonces. La suite demain…