6ème-10ème jour
Ces premiers jours à Vancouver sont un peu marqués par la paperasse, un peu de visite. Des visites à l’épicerie où on se rend compte que tout est plus cher. Dans certains magasins, si tu n’as pas la carte de fidélité, tu peux payer tes fruits 4,75 $ au lieu de 3,50.
Nous sommes allés au farmer’s market, où les producteurs vendent directement leurs produits du coin, la plupart sont bio. Nous avons mangé de très bonnes tomates et poires.
Nous faisons nos changements d’adresse.
Le gouvernement du Québec a un site qui permet d’avertir plein de ministères d’un coup. Sauf que lorsque l’adresse est en dehors du Québec, il ne reste plus que revenu Québec. Les autres, il faut les faire un par un.
Le permis de conduire et l’immatriculation, il faut le faire par courrier (oui, oui, à l’ancienne, avec du papier, une enveloppe et un timbre !)
Pareil pour l’assurance de la voiture.
Pour revenu Canada, on peut le faire par Internet. Sauf qu’une fois que tu as rentré toutes les infos pour t’inscrire, ils te disent qu’ils vont t’envoyer ton code d’accès à ton ancienne adresse dans les 5 jours ouvrables. Tu ne peux rien faire en attendant. Et bien sûr, ils ne te disent pas au début que ça sera si compliqué. Finalement, au téléphone, ça se fait en 3 minutes.
Mon CV en anglais est presque prêt. J’ai commencé à réviser pour prolonger mes 2 certifications. Pas encore vu d’annonce de poste qui correspond vraiment à ce que je cherche.
Alors que nous avions encore le coffre sur le toit, nous avons voulu aller dans le parking souterrain d’un centre commercial. La hauteur maximale n’était indiquée qu’en pieds et pouces. Je n’ai pas eu le temps de faire la conversion que je me suis trouvé coincé entre la barre, la barrière et la voiture de derrière. Quand j’ai réussi à me dégager, une bonne file s’était formée. Stimulus-Réponse : le coffre de toit n’est plus sur la voiture.
Nous avons bien ri du dernier pétage de plomb de Mongrain. qui rappelle celui de l’écureuil