Qui veut se faire piquer ?
Maintenant que tout est en place en France pour la vaccination, il ne manque plus que les candidats à la vaccination (seuls 20% des Français veulent se faire vacciner).
Au Québec, ça avait commencé comme ça, mais il a suffi qu’on médiatise la mort d’un jeune en Ontario pour que les gens paniquent et fassent la file des heures dehors dans le froid dès 5h du matin avec les enfants sous les bras pour se faire piquer (à moins de s’appeler Claude Dubois et de passer devant tout le monde).
La France n’étant pas en reste, on y ferme des écoles à titre « préventif ». Est-ce qu’ils font des tests sur tous les enfants pour savoir si ils ont la souche H1N1 ? Moi je dis que si on veut être cohérent, il faudrait aussi fermer à titre préventif le métro, le train, les avions, les maisons de retraite, les bureaux, l’EPAD et les usines.
En insistant encore un peu et avec la bonne volonté de la télé, ils finiront peut-être par faire paniquer la population et Bachelot va pouvoir refourguer son stock de vaccins.
M-à-J (20091123) : Si le maire ne ferme pas l’école parcequ’il y a des absences, c’est la gendarmerie qui le fait.
M-à-J (20091130) : Comme en Ontario: http://www.libeorleans.fr/libe/2009/11/%C3%A0-chartres-une-fillette-d%C3%A9c%C3%A8de-de-la-grippe-a.html.
Openstreetmap (OSM)
OpenStreetMap est un projet qui me tient à coeur. C’est un projet collaboratif qui a pour but de fabriquer des cartes libres.
Comment ça marche ? Tu enregistres tes déplacements avec ton GPS, puis avec un programme, tu utilises ces traces pour ajouter les routes, les villes, les parcs. Ainsi la carte se complète petit à petit. Tu redeviens un Samuel de Champlain, en train de cartographier des territoires.
Pourquoi faire ça quand on a google maps ? Parce que les cartes de google appartiennent à Google qui peut arrêter de les mettre à disposition quand il le veut. Lorsque je vois une erreur ou un élément manquant dans les cartes de google, je ne peux pas les corriger, alors qu’avec OSM, je peux ! Les cartes d’openstreetmap appartiennent à tout le monde.
À partir des données d’OpenStreetMap, on peut fabriquer des cartes spécialisées pour la voiture, le vélo, la randonnée… Il n’y a aucune limitation. Les outils sont libres, on peut choisir l’apparence de ses cartes.
Sur mon GPS, j’ai installé les cartes d’openstreetmap. Ça évite de payer un prix de fou pour les cartes vendues par le manufacturier du GPS. Et lors de mes déplacements, je peux voir sur mon écran GPS si la route que j’emprunte est déjà cartographiée. Si ce n’est pas le cas, je note dans un carnet le nom de la rue et d’autres éléments utiles. Lorsque je fais du vélo, contrairement à la voiture, je n’ai pas besoin d’avoir les autoroutes en gras sur la carte mais les pistes cyclables.
Il y a quelques étés, j’avais fait une bonne partie des pistes cyclables de Montréal. Avec David, l’année dernière, j’ai fait un bout de Sherbrooke-Montréal.
Je viens de terminer les routes du Grand Nord Québécois que nous avions empruntées cet été, comme on peut le voir ici :
Si vous parcourez attentivement la carte de mon blog vous trouverez des routes manquantes. Je vais entrer ce qui manque petit à petit.
Vu à Vancouver…
… une 2 CV immatriculée en CB avec l’autocollant du Groland à l’arrière…
Je pense que je vais aussi le mettre cet autocollant sur la Matrix.
Âmes sensibles : s’abstenir.