Le blog est fermé
Une page se tourne, ce blog est maintenant archivé.
Tous les posts vont bientôt se retrouver sur une seule page et ils seront classés en ordre de lecture chronologique.
Nos nouvelles aventures vont nous mener en dehors du Canada, d’où la nécessité de changer de blog.
Suivez nos nouvelles aventures ici : http://pingouinvoyageur.org/blog
Camping pour tester l’équipement
Weekend de camping au plein bois. On a testé le coffre de toit et les supports à vélo sur l’autoroute. Résultat satisfaisants. Le coffre est bien logeable.
C’est parti !
Première étape.
Départ de la Maison à 14h seulement. Nous avons galéré pour tout faire entrer dans la voiture. Il a fallut retirer le moins utile. L’arrière de la voiture a baissé de quelques cm.
Grosse chaleur, puisqu’il faisait 30, sans compter le facteur humidex. Heureusement, on va dans le grand nord !
On avait pensé aller jusqu’à Matagami pour la première étape, mais arrivés à Val D’Or vers 21h, nous nous sommes arrêtés. Nous avons encore assez de temps pour nous rendre à Radisson (visite après-demain à 13h)
Route de la Baie James
C’est aujourd’hui que nous allons emprunter la mythique route de la baie James. Cela veut dire beaucoup de kilomètres dans une zone extrêmement peu habitée.
La route de Val-d’Or à Matagami est relativement peu fréquentée et traverse très peu de localités.
Arrivés à Matagami, il nous faut faire le plein, la prochaine station essence est à plus de 380 km. C’est à Matagami que se trouve le km 0 de la route de la baie James, route de 620 km qui mène à Radisson. On ne rencontrera aucune localité sur la route. Il y a quelques campements autochtones sur la route et quelques villages Cris sont accessibles par de longs chemins en terre (souvent une centaine de km de long).
Km 6 : Arrêt au centre d’information touristique pour s’enregistrer. On nous remet de la documentation, notamment la localisation des téléphones d’urgence, les arrêts, les aires de camping sauvage…
Km 150 : Nous doublons notre premier véhicule, un gros camion.
Km 190 : Nous nous faisons doubler pour la première fois. Vous l’aurez compris, niveau circulation, on est loin des ponts de Montréal à l’heure de pointe.
Km 200 : L’état de la chaussé s’améliore, on nous avait prévenus que les deux cents premiers kilomètres étaient plus difficiles. On peut maintenant rouler à 100 km/h (limite permise).
Km 257 : Rivière Rupert. C’est une superbe rivière sauvage et naturelle. Nous sommes parmi les derniers à la voir ainsi. En effet, en octobre 2009, Hydro-Québec va détourner une bonne partie de la Rupert pour alimenter le complexe La Grande.
Km 381 : LE relai routier. Pas très joli. Il faut faire le plein, pas envie de tomber en panne d’essence, je n’ose pas imaginer les frais de remorquage.
Km 395 : Rivière Eastmain. C’est avec de la tristesse qu’on regarde cette rivière dans un lit bien trop grand pour elle. Hydro-Québec l’a déjà détournée. On essaye de l’imaginer telle qu’elle était autrefois.
Km 503 : Lac Miron. Nous sortons de la route de la Baie James pour prendre un petit chemin en terre d’un kilomètre et demi. C’est ici que nous allons camper. Le lac est magnifique, avec une petite île au milieu. Nous sommes seuls. C’est un site de camping rustique, en effet, il n’y a qu’une toilette à compost et rien d’autre. Nous partons à la recherche de bois pour le feu de camp. La nuit tombe. Je pensais qu’il y aurait beaucoup plus de moustiques et autres insectes piqueurs, mais en fait, c’est très tolérable. La pluie commence, elle va s’intensifier dans la nuit. Nous sommes sur le territoire de l’ours noir, alors on prend les précautions d’usage : pas de nourriture ni de poubelle dans la tente ou sur le site. Tout est enfermé dans la voiture. Nous sommes épuisés, bonne nuit.
Rouler en région éloignée ne se prend pas à la légère. Nous avons suivi les recommandations pour ce type de trajet.
-Véhicule en bon état. Le prix d’un remorquage doit être prohibitif.
-Plein d’essence avant de se lancer
-Bon amortisseurs
-Avoir suffisamment d’eau et de nourriture pour tenir quelques jours.
-Une tente (À noter qu’il est possible de dormir en dortoir au km 381)
-Vérifier sa roue de secours (nous avions même amené une bombe anticrevaison, au cas où l’on aurait eu 2 crevaisons).
-De la patience, beaucoup de patience. La route est belle, mais parfois monotone.
Radisson
Il ne fait pas très chaud au réveil. Personne n’est venu pendant la nuit, nous avons dormi seuls et isolés au milieu de la taïga. La pluie a cessé. Nous faisons sécher la tente.
Nous faisons les 120 derniers kilomètres et arrivons à Radisson, ville de 300 habitants, localité « blanche » la plus au nord du Québec. Localité un peu bizarre, comme le dépeint Patrick Lagacé. Le camping municipal est très propre et bon marché (25$ la nuit), douche, eau chaude, buanderie.
Nous avons le temps de manger à l’unique restaurant de la localité. C’est très correct.
L’après-midi est consacré à la visite des installations du complexe Robert Bourrassa. Ce sont des visites gratuites, il faut réserver 48 h à l’avance. Nous commençons par la visite de la centrale Hydro-électrique souterraine la plus importante au monde. La centrale est séparée du barrage. Elle est donc creusée directement dans le roc. L’autocar entre par une porte rouge que l’on n’a pas le droit de photographier. Nous nous enfonçons dans les entrailles de la Terre. Dans les souterrains, les véhicules roulent à gauche, cela leur permet de longer plus facilement la paroi. Des employés d’Hydro circulent à bord de voiturettes électriques dans ce grand souterrain. On s’attend à voir surgir Dr Terreur (Dr Evil) et minimoi à tout moment. Nous arrivons dans une cathédrale creusée dans le roc qui renferme 16 groupes alternateur/turbine. Les alternateurs sont gigantesques et l’on nous en fait voir un en fonctionnement de très près. Il faut tenir son casque pour l’empêcher de s’envoler.
On a eu la chance de visiter la chambre d’équilibre, c’est le grand réservoir creusé dans le roc où se déverse l’eau qui vient des 16 turbines avant de repartir par les 4 conduits d’évacuation.
Le réservoir est gigantesque, à tel point qu’ils ont construit une autre centrale (LG2-A) qui fonctionne en parallèle.
Inévitablement, on nous amène à l’escalier du géant, le déversoir de crue. Bien qu’emblématique de l’aménagement, il est très peu utilisé. En effet, l’eau qui passe par là ne produit pas d’électricité. Il a été utilisé pour la dernière fois en 1983, alors que toutes les turbines n’étaient pas encore en place.
Océan Arctique
Nous avons beau avoir parcouru les 620 km de la route de la Baie James, nous n’en avons pas encore vu ses eaux. Le Canada est le seul pays entouré de 3 océans. Nous avons déjà mis les pieds dans l’Atlantique en Gaspésie et dans le Pacifique à Vancouver. Aujourd’hui, nous avons mis les pieds dans l’océan Arctique à Chisasibi.
Chisasibi est un village Cri de 5000 habitants situé à une centaine de kilomètres à l’ouest de Radisson. De ce village, nous empruntons une piste en terre et au bout de 15 minutes, la Baie-James nous fait face. Moment émouvant d’impression de bout du monde. Le soleil va bientôt se coucher, il fait un peu frisquet. Le chemin en terre fait beaucoup de poussière et la voiture est maintenant bien sale. Il nous faudrait une bonne pluie pour en venir à bout (de préférence une journée où nous dormirons en motel).
Les Cris nous saluent lorsque nous les croisons. Nous ne pensions pas être aussi bien accueillis. Ils ont en général des gros camions GM, alors avec notre Toyota matrix, on se fait remarquer. Nous essayons de trouver un resto à Chisasibi, sans succès. Comme il commence à faire vraiment froid, on n’a pas trop envie de manger dehors, nous retournerons donc au resto de Radisson.
C’est la nuit des perséides et le ciel est relativement dégagé. Nous voyons quelques étoiles filantes. Nous n’aurons pas la chance de revoir des aurores boréales.
Retour à la civilisation
Réveil frisquet, il fait 10 degrés, mais le soleil se pointe.
Grosse journée de route. Radisson à Amos : 900 km.
Nous nous arrêtons dans quelques sites que nous avions ignoré à l’aller.
Nous avons un peu tourné dans Amos pour trouver le motel. Première fois depuis le début du voyage que nous devons chercher notre route.
De Amos à Ivanhoe lake.
Nous quittons le Québec. Bonjour l’Ontario, le Nord de l’Ontario pour être précis. Toute la signalisation routière de l’Ontario est bilingue. Nous rencontrons beaucoup de francophones.
Les paysages sont vraiment beau, succession de lacs et de forêts de pins et bouleaux.
Petite halte à Timmins, ville de Shania Twain. C’est la fierté de cette ville. Il y a un centre et une rue à son nom.
Nous allons passer la soirée et la nuit dans le parc provincial de Ivanhoe Lake. Lors de l’enregistrement, la fille à l’accueil me demande mon premier nom et mon dernier nom. Nous sommes une fois de plus en territoire de l’ours noir, mais une fois encore, nous n’en verrons pas.
Les suisses (une sorte d’écureuil, comme Tic et Tac) ne sont pas farouches ici, ils s’approchent et se glissent sous la tente.
D’Ivanhoe lake à Wawa
Nous continuons la route 101 que nous ferons dans sa totalité. Il y a beaucoup de travaux qui nécessitent une circulation alternée, avec des humains qui tiennent des panneaux marqués « STOP » d’un côté et « SLOW » de l’autre. Comme on n’est pas pressés, ça ne nous dérange pas et ça apporte un peu de variété au voyage. Nous avons croisé une jeune femme tenant un de ces panneaux. Elle avait son casque de chantier au dessus de sa belle chevelure bouclée aux reflets blonds. La peau cuivrée de ses bras était cachée par un tee-shirt à manches longues déformé à force de tirer sur les manches pour masquer les mains. Elle portait un pantalon de pyjama rose avec des dessins, des fois que la nuit tombe sans prévenir et qu’elle oublie de rentrer chez elle. Et comme on est en présence d’une femme prévoyante, elle avait sa glacière avec des sandwiches pour parer à toute éventualité.
Nous arrivons à Wawa et à la fin de la 101. Il y a beaucoup de motels, nous y passerons la nuit. Nous prenons des photos devant la célèbre statue de l’oie. Nous avons un peu de temps devant nous et descendons un peu sur la 17 (transcanadienne) pour aller dans le parc du lac supérieur. C’est magnifique. Le lac est très grand et les vagues sont semblables à celles de la méditerranée.
De Wawa à Sleeping Giant.
Nous sommes fatigués en ce moment et nous nous réveillons tard.
Nous devons contourner le lac Supérieur et la route nous offre par moment de splendides vues.
Nous traversons la localité de White River, lieu de naissance de Winnie l’Ourson, occasion de se faire prendre en photo.
Nous nous arrêtons dans la petite ville de Marathon pour déjeuner. La caissière de l’épicerie est bien sympathique et nous dit que ce que nous venons d’acheter va constituer un bien bon repas. En tournant un peu, nous finissons par trouver un stationnement et une aire de pique-nique en face du lac. La plage de galets est jonchée de troncs. Les vagues n’ont rien à envier à leurs cousines méditerranéennes.
Je peux ouvrir ici une parenthèse au sujet des repas. Nous essayons de limiter les restaurants, d’une part pour cause budgétaire, mais aussi et surtout pour garder des repas équilibrés. Nous avons une glacière qui nous garde les légumes de la salade, les fruits, le yogourt et éventuellement le jambon, le fromage. Il nous faut racheter un bloc de glace tous les 2 ou 3 jours. Le matin nous prenons du thé, ainsi nous n’avons pas à avoir du lait et nettoyer de casserole.
Nous nous arrêtons au parc provincial de Sleeping Giant. Il reste un emplacement au bord du lac, nous le prenons. Les canards viennent nous accueillir (ou plutôt viennent voir si des fois on aurait de la bouffe pour eux).
Comme il pleut légèrement et que le ciel est gris, nous installons la bâche pour la première fois. Le bois que nous avons acheté à l’accueil pour le feu de camp est trempé, ça fait plein de fumée et peu de flammes.
[photo à venir]
De Sleeping Giant à Kenora
Il a plu toute la nuit, pas assez pour laver la voiture. La bâche a bien protégé la tente que nous pouvons remballer presque sèche. Il suffit de secouer la bâche et nous la rangeons presque sèche également.
Nous nous dirigeons vers Thunder Bay, passage obligé entre l’est et l’ouest du pays. Nous nous rendons au monument Terry Fox, un vrai héros canadien. C’est dans les environs qu’il avait dû abandonner son marathon de l’espoir.
Un rapide tour au centre-ville nous fait dire qu’on ne va pas s’y éterniser. Nous allons dans la zone commerciale pour faire le plein de provisions. À la caisse, la jeune fille nous demande « Do you need a beg ? » Je suis un peu surpris, je lui demande « A bag ? », elle me répond « a beg » et commence à sortir un sac de sous le comptoir. Je sens que ce n’est pas la dernière fois qu’il va y avoir de la confusion.
Nous sommes passés à l’heure du centre, nous avons maintenant 7h de différence avec la France et sommes à la même heure que la majorité du Mexique.
De Kenora à Winnipeg.
Pas beaucoup de kilomètres aujourd’hui.
Nous entrons au Manitoba. Nous trouvons encore beaucoup de signalisation bilingue.
Avant d’entrer dans Winnipeg, petit détour par Steinbach pour visiter le village Mennonite et son musée. Ça ressemble un peu au village québécois d’antan de Drummondville, mais en beaucoup plus petit. Il n’y avait personne en costume d’époque. La partie musée nous donne de l’information sur les Ménnonites. Nous avons eu l’impression qu’ils sont bien plus intégrés à notre époque que ce que nous montraient les divers documentaires que nous avions vus à la télé.
Arrivée à Winnipeg. Nous trouvons facilement l’auberge HI. Pour la première fois depuis le début du voyage, nous dormirons 2 nuits au même endroit.
Une fois installés, nous allons nous promener dans Winnipeg. Mais où sont donc passés les Winnipegois? Les trottoirs et les magasins sont vides. La moitié des gens croisés dans la rue sont des marginaux. Le bureau d’information touristique du centre ville est ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30. Comme on est arrivés le vendredi à 17h, on fera sans.
La journée a été longue, nous dormons tôt.
St Boniface, Winnipeg
Winnipeg a un quartier francophone, St Boniface. Les panneaux de signalisation sont bilingues et certains magasins affichent en français.
Première halte à l’information touristique. Nous obtenons toute l’information en Français. Louis Riel, le leader métis, est le personnage historique de l’endroit. Nous déambulons dans les rues du quartier. Elles sont très calmes et paisibles pour ne pas dire désertes. Nous lisons « Chat perdu » sur une affiche punaisée à un poteau. Je suis fébrile à l’idée de rencontrer des francophones aussi loin en Amérique.
Après la cathédrale et la visite du cimetière, nous cherchons un endroit où manger. Le Lonely Planet suggère « Chez Sophie ». Manque de pot, c’est fermé le samedi midi pendant l’été.
On continue avec un autre resto plus loin. Le nom est français, les éléments du menu sont en français, mais la description, l’accueil et tout le reste est en anglais. Ce n’est pas ici que nous allons rencontrer nos cousins francophones.
L’autre resto mentionné dans le lonely est également fermé.
Dernier essai dans un autre resto qui s’appelle bistrot quelque chose. Le menu n’est pas affiché à l’extérieur. J’entre, je lance un bonjour qui provoque un regard stupéfait à la serveuse, comme ces pauvres biches qui vous fixent pétrifiées par la lumière de vos phares. Je n’ai même pas eu droit à un « Je suis désolé » à la manière de Madona. Il n’y a rien de francophone dans le menu.
À ce moment-là, nous avons déjà traversé le quartier à la recherche du resto, nous avons vraiment faim et nous laissons de côté la question linguistique. Nous nous rabattons sur un restaurant de bouffe canadienne juste en dehors du quartier. C’est donc entièrement en anglais et je me fais dire que j’ai un « strong accent » lorsque je demande de la mayonnaise…
Bref, une expérience francophone inoubliable.
Le musée de St Boniface est un petit bijou.
À la recherche d’un bar
Le « Desire », bar hétéro friendly recommandé par le Lonely, est fermé depuis Janvier. Winnipeg n’est ni Montréal, ni Toronto, ce qui fait que le choix est limité.
Nous nous rabatons sur le Gio’s. L’affiche de la soirée titre « Once in a blue moon night », ce qui me transporte dans un monde fantasmagorique.
Comme nous sommes des touristes, ils nous ont fait rentrer gratis, alors qu’il y avait un cover de 5$. La bière est à 4$. La musique est bonne. C’est super.
Je revois la superbe affiche. Ah, tiens ! il y a marqué « Womyns night » en dessous. Ah ben voilà, c’est pour ça qu’il y a 15 filles pour un mec ici !
De Winnipeg à Saskatoon
L’impression que Winnipeg nous laisse est plutôt mitigée, nous sommes contents de nous diriger vers la Saskatchewan.
Grosse journée de voiture, 800 km. Nous avons maintenant dépassé les 5000 km depuis le début du voyage.
Il y a des champs à perte de vue, entrecoupés de petits bosquets et toutes les stations de radio passent de la musique country. Régulièrement, nous croisons de vieilles voitures que l’on croirait issues d’un film américain des années 60. Bref, voyage dans l’Amérique profonde.
La dernière auberge ayant des robinets trop bas, nous n’avons pas fait le plein d’eau. Du coup, nous achetons une bouteille dans un village de Saskatchewan. Il n’y a qu’une marque disponible, de l’Evian, toute droit venue des Alpes françaises. C’est un peu ridicule, ça doit être ce que l’on appelle la mondialisation.
Petite visite de Saskatoon by night. Vraiment une bien jolie ville qui semble agréable à vivre.
De Saskatoon à Elk Island
Un petit tour dans Saskatoon avant de continuer en direction d’Edmonton.
C’est dans la ville de Lloydminster que nous passons en Alberta et gagnons une heure de plus. Comme ça, sans douleur, en pleine zone commerciale.
Nous nous arrêtons à quelques dizaines de kilomètres d’Edmonton, dans un parc du Canada. C’est un parc avec plein d’animaux, des bisons, des wapitis, des ours…
Jusqu’à présent, nous achetions le bois du feu de camp à l’entrée des parcs. (En Ontario, 5 $ pour un petit sac). Dans ce parc, il y a un permis de feu de bois à 8 $, et à ce prix-là, le bois est inclus, sans limitation. Les buches sont grosses, et nous remarquons que les habitués ont amené leur hache.
La tente que l’on avait remballée « presque sèche » sent légèrement le renfermé. Une bonne aération et il n’y paraît plus.
L’aire de camping est séparée de celle des bisons, mais la garde à l’entrée nous apprend qu’un bison a quand même réussi à entrer. Le bison est normalement moins dangereux qu’un ours, mais comme il peut peser 800 kg et qu’il charge quand il a peur ou qu’il n’est pas content il faut quand même éviter de tomber nez à nez avec lui.
Le fameux visiteur s’est allongé sur le terrain de soccer (foot). Un bison, c’est une sorte de super grosse vache, plus trapue, avec un crâne gigantesque. Quand bison fâché, lui pouvoir faire du dégât.
Elk Island est situé dans une large zone où la lumière nocturne est limitée pour faciliter l’observation du ciel. Nous avons vu un ciel étoilé de toute beauté. Seul bémol, il faisait 8 degrés.
Rencontre avec un bison
Réveil frisquet. J’essaye de ranimer le feu, je n’obtiens que de la fumée.
On a le droit de faire du vélo dans tout le parc, un peu d’exercice me fera du bien. Recommandation du garde à l’entrée : utilisez votre sonnette pour ne pas prendre les animaux par surprise.
Au bout de 3 kilomètres, plusieurs voitures sont arrêtées, il y a un bison sur le bord de la route en train de brouter paisiblement. Dans le guide du parc, ils recommandent de ne jamais s’approcher du bison à moins de 100 m (3 autobus). Comme il est juste au bord et que la route ne fait que 2 voies, ça ne va pas être évident. Alors, j’actionne ma sonnette. Les voitures s’en vont, je suis seul face au bison. Ce n’est pas le plus grand du parc, mais il doit bien dépasser ses cinq quintaux quand même. Je m’approche, tout en faisant tinter ma sonnette. Il s’arrête de brouter et commence à me regarder d’un air peu amical. Demi-tour.
Autre tentative, autre demi-tour. Visiblement, ce n’est pas un bison amateur de cyclisme.
La fille du camping m’ayant dit que le bison pouvait atteindre 30 à 40 km/h lorsqu’il charge, je fais mes calculs et je décide de ne pas prendre le risque.
Je commençais à me résigner à devoir attendre qu’il s’en aille lorsque F. est arrivé au volant de la voiture. Il m’a fait écran et j’ai pu passer.
À bien y réfléchir, j’aurais dû y aller plus doucement sur la sonnette, c’est peut-être ça qui l’a agacé.
Arrivée à Edmonton en début d’après-midi. Bonne grosse marche pour visiter le centre. C’est propre. Beaucoup de gens font du jogging. C’est en Alberta que nous avons trouvé l’essence la moins chère, et ceci expliquant probablement cela, c’est ici qu’il y a les plus grosses voitures en grande quantité. La circulation est vraiment dense.
De Edmonton à Canmore
Comment quitter Edmonton sans aller visiter le Edmonton West Mall, le centre commercial le plus grand du monde ? C’est gigantesque. En plus des mêmes magasins que partout ailleurs, il y a la piscine à vagues, une otarie, un minigolf, une patinoire, le plus grand parc d’attractions intérieur… Bref, de quoi y passer des semaines et ressortir sans un sou en poche. Nous avons résisté et n’avons pas dépensé un kopek, haha.
Ensuite direction Calgary. Nous pensons y rester la nuit, mais faute de trouver un hébergement qui nous convient, nous nous dirigeons vers les rocheuses. D’ailleurs, sur la carte, on voit bien qu’on a tourné en rond à Calgary.
De Canmore à Castle Mountain
Arrêt au supermarché pour refaire le plein de provisions. Pendant ce temps-là, quelqu’un a poussé un chariot dans la voiture, résultat : l’aile avant bosselée et rayée. C’est sûr que ce n’est pas le vent qui a fait ça. Pas de carte de visite, pas de témoin. Fait ièche.
Nous étions aux portes du parc de Banff, nous y entrons. Les paysages sont évidemment sublimes. Petite marche le long d’un canyon.
Ce soir, nous serons en dortoir, au pied de Castle Mountain. Il y a un Australien qui ne parle pas beaucoup, un couple d’Autrichiens qui parlent un peu, une Américaine qui parle beaucoup (trop ?), une Japonaise qui ne parle pas du tout, mais qui cuisine des trucs qui puent et un couple qui parle allemand avec les Autrichiens.
Dans le salon, je lis avec beaucoup d’intérêt une brochure sur les ours ( pdf ici )
Depuis un moment déjà, toutes les poubelles que nous rencontrons sont de ce modèle-ci, resistantes aux ours qui ne savent pas mettre leur petite papatte sous l’espèce de capot pour débarrer l’ouverture de la poubelle.
De Castle Mountain à Jasper, route des glaciers
Toujours dans le parc national de Banff. Nous arrivons à Lac Louise. Il y a beaucoup de touristes et il faut jouer du coude pour prendre des photos. On peut louer un canot pour « seulement » 40 $ de l’heure.
Un garde de Parcs Canada est posté au départ d’un sentier de randonnée. Il ne laisse passer que des groupes de 4 personnes et plus, en raison des ours.
Je me suis finalement procuré un vaporisateur à gaz poivré (une sorte de bombe lacrymo anti-ours), tout en sachant qu’il est extrêmement peu probable que je doive l’utiliser. J’étais réticent au début, mais Parcs Canada le recommande et c’est probablement plus commode que de trouver des roches à balancer sur l’ours. On a probablement plus de chances de se blesser en écrasant un ours sur la route qu’en se faisant attaquer par le plantigrade.
Paysages une fois de plus superbes. Nous nous laissons le glacier de l’Athabasca pour le retour.
Les nuits sont vraiment fraiches et nous sommes un peu enrhumés, nous prenons donc une chambre d’hôtel pour la nuit.
De Jasper à Revelstoke
Arrêt au glacier. Des panneaux nous montrent combien le glacier a reculé. Il fait frisquet avec le vent qui souffle sur la glace. Paysage lunaire.
Nous quittons l’Alberta et entrons en Colombie Britannique. Plus tard, nous changeons d’heure pour une dernière fois.
De Revelstoke à Peachland
Nous voici dans la fameuse vallée de l’Okanagan, paradis terrestre où poussent les cerises, les pêches et autres délices terrestres. Nous nous arrêtons acheter des fruits dans des stands au bord de la route. La saison des cerises tire à sa fin, mais nous nous rattrapons sur les pêches.
Il y a des incendies dans le secteur. Le ciel est encombré de fumée, comme un brouillard qui ne veut pas se lever, l’air irrite un peu les bronches. Nous n’avons pas pris de photos, manque de clarté. Dernière soirée de camping avant l’arrivée à Vancouver. Petite promenade en vélo le long du lac Okanagan, repos.
De Peachland à Vancouver
Dernière journée de voyage, l’aventure commence.
Nous parcourons le sud de la vallée. Aussi étonnant que cela paraisse, la vallée se termine par le désert. C’est l’endroit au Canada qui reçoit le moins de précipitations et qui a le lac le plus chaud. Il y a même des serpents à sonnette !
Nous retrouvons les vertes montagnes de Colombie-Britannique. Les montagnes sont peut-être moins hautes qu’en Alberta, mais les forêts sont plaisantes à regarder.
Arrivée à Vancouver dans les embouteillages, ça laisse le temps de regarder la carte. Nous avons une chambre à l’auberge jusqu’à samedi matin.
On aura beaucoup roulé, un peu moins de 8000km en 19 jours. Aucun pépin mécanique. Vraiment un beau voyage.
1er Jour
La première chose à faire, c’est d’avoir un numéro de téléphone local. Nous avons déjà nos cellulaires, nous n’avions besoin que d’une carte SIM et de mettre de l’argent dans le forfait prépayé.
La carte SIM coute 35 $ et il faut mettre 20 $ dans le compte. total 55 $
Pour 55 $, on peut aussi avoir un téléphone tout neuf avec sa carte SIM et 25 $ dans le compte. Allez comprendre. Nous nous retrouvons donc avec un téléphone en plus.
Ensuite, nous nous promenons dans un quartier central pour regarder si il y a des panneaux « vacancy » ou « rent ». Il y en a quelques-un. Nous voyons un complexe d’habitations avec un bureau de location. 1300$ / mois, minimum un an. OK d’accord, on vous rappellera.
Nous rentrons pour chercher sur Internet. La plupart des locations sont pour une durée de 1 an, et ils vont vérifier si nous avons des revenus pour payer. Comme nous n’avons encore ni cherché ni trouvé de travail, ça va pas être tellement simple. Et puis l’idée de s’engager à payer pendant un an des loyers aussi élevés, ça m’inquiète un peu.
Je répond à 4 annonces. La suite demain…
2eme jour
0 réponse à mes demandes…
Nous changeons de fusil d’épaule et décidons de regarder pour de la sous-location à plus court terme ou des roommates.
F. trouve une annonce qui vient d’être publiée sur craigslist. C’est dans maison située dans un quartier résidentiel proche d’un quartier animé, pas loin du centre, pas loin de la nouvelle ligne de sky train. C’est une femme qui cherche un roommate. Je lui téléphone, lui explique qu’on est 2. Elle n’a pas vraiment l’habitude, mais elle nous dit de venir quand même.
Le quartier est beau, la maison est bien, la chambre est très grande, la femme a l’air OK, peut-être un peu bordélique. La chambre est à louer pour 4 mois. C’est meublé, chauffé, éclairé, laveuse, sécheuse, Internet. On partage cuisine, salon, salle de bain et jardin.
Après nous, elle la louera un prix de fou pour les olympiques.
Nous signons pour un montant qui nous aurait permis de vivre dans un appartement plus grand ou mieux placé que celui que l’on a à Montréal.
Dans 3 mois, nous recommencerons la recherche d’un logement, mieux armés (enfin j’espère…).
Gros objectif pour dans pas trop longtemps : trouver une job qui paye !
3eme jour
On peut dire que nous n’avons pas chômé aujourd’hui. Objectif : maintenant que nous avons une adresse de résidence, il faut refaire nos permis de conduire, immatriculer et assurer la voiture.
Nous commençons par les permis. Il y a un bureau pas loin, il suffit d’amener son permis québécois et son passeport canadien. Sur leur site web, ils disent que si les documents ne sont pas en anglais, il faut aller voir un traducteur certifié. Nous tentons le coup et nous avons raison, le permis québécois est en français, mais ils nous le prennent en échange d’un permis que l’on recevra par la poste. Un test visuel et une photo + 31 $ emballez, c’est pesé.
Pour l’immatriculation, ça va être un peu plus compliqué. Ici, ce sont les assureurs qui sont mandatés par ICBC pour l’immatriculation. Je tente le coup chez un assureur. Le véhicule doit passer une inspection. Je farfouille la liste des endroits certifiés pour l’inspection, une vraie jungle. J’appelle. Ça va de 135 $ à 50 $. Et en plus, celui à 50 $ est un petit garage sympa. Pas de problème à l’inspection, on s’en doutait, c’est une bonne voiture de 2007.
Ensuite, l’assureur. Plein de papiers à remplir. C’est comme si je me vendais la voiture à moi-même pour 0$. Ils récupèrent ma plaque de Québec et me donnent 2 plaques de Colombie-Britannique. Le système d’assurance n’est pas le même. Au Québec, en cas d’accident, il y a le no-fault (indemnisation sans égard à la responsabilité) : même si tu es responsable d’un accident, l’autre personne ne peut pas te poursuivre devant les tribunaux pour récupérer plus d’argent. Ailleurs en Amérique du Nord, il vaut mieux une assurance qui peut te couvrir pour ça. Le standard, c’est d’être assuré pour 2 millions. Ce que je paye pour 4 mois d’assurance, c’est ce que je payais pour 1 an au Québec.
Gros objectif pour dans pas trop longtemps : trouver une job qui paye !
La plaque arrière est facile à poser, il suffit de remplacer celle de Québec. Pour celle à l’avant, il n’y a pas de trou, puisqu’au Québec, il y a une seule plaque à l’arrière. Nous filons au concessionnaire Toyota du coin, mais ils n’ont pas le joli truc en plastique qu’on met sur le devant. Finalement, 2 trous dans le parechoc en plastoc et la plaque est fixée. J’en profite pour prendre rendez-vous pour le changement d’huile, eh oui déjà.
La voiture est maintenant britanno-colombienne, ce qui est une bonne chose, il y a quelques Canadiens qui haïssent les Québécois. Vu la force avec laquelle le chariot de supermarché est entré dans la carrosserie, je ne saurai jamais si c’était vraiment un accident ou un geste anti-québécois. Sur la route, il n’y a qu’une personne qui s’est montrée particulièrement grossière avec nous, la seule raison apparente étant notre plaque québécoise.
5eme jour, déménagement
Nous replaçons tout dans la voiture, remettons les vélos sur le toit, quittons l’auberge et commençons à remplir notre nouveau chez-nous. L’arrière de la voiture a repris les centimètres qui lui manquaient.
Nous sommes allés en courses pour acheter des cintres (et ce n’est pas si facile que ça à en trouver des biens et pas chers), de la lessive. Nous achetons aussi de la bouffe. C’est plus cher qu’à Montréal, mais il y a aussi beaucoup plus de choix de produits bios.
Le soir, nous mangeons avec notre proprio au Burgoo, à quelques coins de rue, c’est du comfort food, très bon, très agréable.
6ème-10ème jour
Ces premiers jours à Vancouver sont un peu marqués par la paperasse, un peu de visite. Des visites à l’épicerie où on se rend compte que tout est plus cher. Dans certains magasins, si tu n’as pas la carte de fidélité, tu peux payer tes fruits 4,75 $ au lieu de 3,50.
Nous sommes allés au farmer’s market, où les producteurs vendent directement leurs produits du coin, la plupart sont bio. Nous avons mangé de très bonnes tomates et poires.
Nous faisons nos changements d’adresse.
Le gouvernement du Québec a un site qui permet d’avertir plein de ministères d’un coup. Sauf que lorsque l’adresse est en dehors du Québec, il ne reste plus que revenu Québec. Les autres, il faut les faire un par un.
Le permis de conduire et l’immatriculation, il faut le faire par courrier (oui, oui, à l’ancienne, avec du papier, une enveloppe et un timbre !)
Pareil pour l’assurance de la voiture.
Pour revenu Canada, on peut le faire par Internet. Sauf qu’une fois que tu as rentré toutes les infos pour t’inscrire, ils te disent qu’ils vont t’envoyer ton code d’accès à ton ancienne adresse dans les 5 jours ouvrables. Tu ne peux rien faire en attendant. Et bien sûr, ils ne te disent pas au début que ça sera si compliqué. Finalement, au téléphone, ça se fait en 3 minutes.
Mon CV en anglais est presque prêt. J’ai commencé à réviser pour prolonger mes 2 certifications. Pas encore vu d’annonce de poste qui correspond vraiment à ce que je cherche.
Alors que nous avions encore le coffre sur le toit, nous avons voulu aller dans le parking souterrain d’un centre commercial. La hauteur maximale n’était indiquée qu’en pieds et pouces. Je n’ai pas eu le temps de faire la conversion que je me suis trouvé coincé entre la barre, la barrière et la voiture de derrière. Quand j’ai réussi à me dégager, une bonne file s’était formée. Stimulus-Réponse : le coffre de toit n’est plus sur la voiture.
Nous avons bien ri du dernier pétage de plomb de Mongrain. qui rappelle celui de l’écureuil
Yoga
Ben voilà, je me suis mis au Yoga. Oh, un style de yoga assez tranquille.
J’ai donc eu mon premier cours aujourd’hui. Pas trop évident. Forcément, c’est en anglais, la prof a un accent et elle raconte des trucs que même en français il me faudrait prendre le temps de comprendre. Autre handicap: ma souplesse légendaire. Du coup, j’avais les genoux en altitude pour pas mal de postures.
Expérience concluante, ça m’a bien crevé. Je vais continuer.
Escapade à Victoria.
Victoria, capitale de Colombie-Britannique, est située sur l’île de… Vancouver. Et la ville de Vancouver, elle, n’est pas sur une île.
1 h 30 de ferry (72$ l’aller simple pour 2 adultes plus la voiture). Ça me rappelle le ferry pour aller en Angleterre lorsque j’étais jeune (et que le tunnel sous la manche n’existait pas, arf…). Nous passons entre des îles, paysages magnifiques. Une prochaine fois, nous les visiterons.
Une île, entre le ciel et l’eau, comme le chante Serge Lama. (David & Wanda: souvenez-vous, elle était sur le fameux disque du trajet Québec-Montréal).
Ce qui est dommage avec la voiture, c’est que l’on doit regagner son véhicule dans les ponts inférieurs (sans fenêtres) avant d’accoster, du coup, on loupe les manoeuvres d’arrivée.
Avant d’aller visiter la capitale, nous roulons en direction de Cowichan Bay, nous nous arrêtons chez un vigneron. Dégustation de vins. Nous aimons beaucoup un vin de mûres bien doux. Un couple de cyclistes est à côté de nous. Ils goutent à tous les vins puis repartent.
Une course cycliste sur la transcanadienne provoque des bouchons, nous sommes pris dedans.
On n’a pas du tout l’impression d’être sur une île, aucun sentiment de claustrophobie. Faut dire qu’elle fait 100 km sur 400.
Nous avions réservé l’auberge à Victoria. Ce n’est pas la meilleure que nous ayons eue.
Promenade dans la ville. C’est joli, propret, tranquille.
D’un point de vue esthétisme et bon gout, l’éclairage du Parlement se situe entre les laides décorations de Noël et du disn*yland.
Comme c’est samedi, nous sortons prendre une bière pression dans le club orné du drapeau arc-en-ciel de la ville. Contrairement à Winnipeg, nous payons les 5 $ de cover. Contrairement à Montréal, ils vérifient les cartes d’identité. La foule danse et chante sur des chansons qui nous sont parfaitement inconnues.
Île de Vancouver, jour 2
Nous pensons avoir fait le tour de Victoria et décidons de poursuivre la visite de l’île. Tofino, le paradis des surfeurs est hélas trop loin pour y aller. Une destination de plus à ajouter dans notre to-do.
Nous nous promenons sur la route 14 et nous arrêtons à Sooke. Le centre d’information touristique abrite un petit musée bien charmant sur les premiers colons de la région.
Nous nous promenons au bord de l’eau. Sur la plage de galets, jonchée de troncs d’arbres, nous érigeons notre premier Inukshuk.
À la recherche de modèles.
F. a besoin de trouver des modèles pour passer un test d’embauche dans un salon. Comme nous venons d’arriver, nous ne connaissons pas grand monde et le monde que nous connaissons ne convient pas pour les coupes demandées.
Je vais être le modèle masculin.
Pour les autres, nous passons une annonce sur Craigslist. En quelques minutes les réponses affluent. C’est drôlement efficace. La rubrique « Free stuff » est visiblement très lue.
Le Yogi
Suite à ma séance d’essai de la semaine dernière, je me suis inscrit au club de yoga à 3 coins de rue. Sur la carte de membre, il est écrit « Yogi » suivi de mon nom. Je ne pensais pas devenir Yogi aussi rapidement.
La prof me prévient que ce cours est très « gentle ». Effectivement.
Ce qui est bien avec ce club, c’est qu’il y a plein de profs différents. Comme en ce moment j’ai du temps, je peux essayer presque tous les cours ouverts aux débutants.
Whistler
Nous sommes allés visiter Whistler, la fameuse station de ski qui sera également l’hôte des jeux ol*mpiques de Vancouver. 2 heures de route. 1 heure à tourner en vain pour trouver du stationnement gratos (et pourtant, il y en a des gros parkings). Village assez quelconque. Défiguré comme toutes les stations de ski. Cher. Pas certain d’y retourner.
Weekend dans le sud.
Dans le sud, à 2 h de route. Pas de palmiers, donc.
Première fois que je conduis aux États-Unis. C’est comme au Canada, sauf que c’est indiqué en miles.
Le passage à la douane est plutôt moins pénible que dans les aéroports. Par contre, on a eu 40 minutes d’attente dans le confort douillet de la toyota matrix. Avant la frontière, un panneau nous donne la fréquence de la station FM qui diffuse de l’info sur le passage de la frontière. Je synthonise et nous tombons sur espace musique, la chaine musicale de radio-canada (en Français). Ça doit pas être ça leur chaine de radio mais ça fait passer le temps agréablement.
Nous allons dans la branche washingtonienne de la famille de F. La grande marmite est sortie, nous mangeons du pozole.
F. a coiffé la famille et j’ai remis de l’ordre dans leur ordi. Nous n’avons pas amené nos laptops car au passage de la frontière américaine, ils peuvent décider arbitrairement de les saisir, de nous forcer à donner nos mots de passe, etc. Comme nous utilisons Linux sur un système de fichiers crypté, nous risquons de paraître suspects.
Le vin n’est vraiment pas cher comparé à Vancouver. Comme nous avons passé 48 h à l’extérieur, nous avons le droit à 2 bouteilles chacun, ce qui fut fait.
J’ai bien pratiqué mon espagnol et ça me fait plaisir de pouvoir participer aux conversations.
Lors du retour au pays, il n’y avait pas d’attente. Comme d’habitude, les agents font la gueule et pour le service en français, haha.
Yoga et Qigong.
Je continue mes cours de yoga. Étonnamment, c’est le seul endroit à Vancouver où je n’avais pas croisé d’Asiatiques jusqu’à maintenant. Le prof de cet après-midi était asiatique et il y avait au moins 3 Asiatiques dans la salle.
On a même fait des mouvements de Qigong, c’est intéressant, j’essaye de mettre de côté mon penchant cartésien. Quand on déménage, c’est aussi pour découvrir de nouvelles choses et il ne faut pas se créer des barrières artificiellement.
Chaque prof a une approche différente, et j’aime vraiment ça. Je sens que je fais des progrès.
Burritos ce soir
En effet, F. s’est trouvé une job de coiffeur dans un salon achalandé.
Les gens de ce salon ont l’air sympa et honnêtes, d’ailleurs il y a plusieurs coiffeurs qui y sont depuis plusieurs années.
C’est pas comme le premier salon qui lui avait demandé de faire 5 modèles.
À chaque modèle, ils inspectaient la coupe de très près, mais ne disaient absolument rien, ni en bien, ni en mal.
Au final, ils lui ont dit qu’il avait besoin de 4 semaines de cours à $900 la semaine, sans garantir un emploi. En plus le salaire offert était équivalent à ce qu’il aurait eu en travaillant dans la restauration rapide… Bref des beaux arnaqueurs.
On a donc fêté ça avec notre roommate
Le chien des Chirac
Une nouvelle qui semble être passée sous le radar: Les Chirac ont dû se débarrasser de Sumo, leur célèbre chien.
C’est un article de La Presse qui m’a mis la puce à l’oreille. Du coup, j’ai tiqué !
Bernie raconte que le clebs avait le cafard suite à son départ de l’Élysée.
Le plus troublant quand même, c’est que les Chirac habitent dans un appart qui leur est prêté par la famille Hariri. Ce n’est surement pas une question de moyen. Ça doit faire trop peuple de se payer un logement.
Thanksgiving-Action de grâce.
Samedi soir, notre roommate a organisé un souper de thanksgiving. (lien wikipédia pour mes lecteurs européens).
Super soirée. Elle avait invité des amis à elle.
On a bien parlé.
Ils travaillent tous plus ou moins en urbanisme, planification urbaine, c’était donc intéressant. Il y avait aussi un Cubain on a donc un peu parlé espagnol aussi.
Le menu était traditionnel, dinde, purée de pommes de terre, purée de patates douces, chutney de canneberges, tarte à la citrouille.
J’ai fait le gâteau aux trois laits qui a été bien apprécié.
On a de la dinde pour quelques jours encore…
Népotisme
Le népotisme est la tendance de certains papes, et par extension de certains dirigeants, à favoriser l’ascension de leur famille ou leur entourage dans la hiérarchie dont ils sont le sommet.
Et pendant ce temps, il y a des cons qui continuent d’envoyer leur CV pour se trouver un boulot…
2eme exam réussi
149/150, héhé
Je me suis inscrit pour une autre certification. J’ai 600 pages à assimiler avant le 12 Déc.
Je n’ai pas encore décroché une seule entrevue. Je vais remanier un peu mon CV.
1ère offre d’emploi…
Cette nuit, Roger Smith a pris la peine de m’écrire :
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Roger Smith
Chief Executive Officer
American Income
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Traduction à la louche : le big boss d’american income a vu mon CV sur un site d’emploi et ils recrutent des vendeurs d’assurance vie payés uniquement à la commission. Ils ont trouvé mon CV intéressant et me veulent.
Ça en fait quand même plein du monde à arnaquer pour arriver au revenu de 60 000 à 90 000 $ (CDN ou US ?) annuels qu’ils me promettent. Et mon ami gogole me dit que ça sent pas bon.
Tout se perd, ma p’tite dame.
Un des avantages de vivre avec une roommate, c’est qu’elle est abonnée au câble.
Lorsqu’ils ne passent pas Thalassa, on peut voir les chiffres et les lettres sur TV5. Ce midi, je l’ai regardé pour la première fois depuis mon départ de France. Ils ont ajouté les « duels » et c’est bien impressionnant le calcul mental.
Par contre, ils nous ont changé le générique, et pas seulement l’image, mais aussi la musique ! Fini le papapapaaaaapapapapapa taratarata taratara tirlipipoum pam talam talam tadalam talam tamtalamtadam. Et ça, c’est bien malheureux.
Ils insistent…
Dans cette compagnie d’assurances, ils ne doivent bosser que les samedi soir, parceque je viens de recevoir un autre courriel de leur part. J’ai lu que des gens avaient commencé à recevoir du spam lorsqu’ils ont cliqué sur le lien pour se désinscrire. Spammer pour recruter des pigeons, quel bel exemple pour la jeunesse…
Hi, my name is RICK ALTIG and I am the State Director for American Income. I saw your resume on the internet and felt that I should contact you immediately. Our company currently has openings for several outstanding individuals like you.
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Best regards,
RICK ALTIG
American Income Life Canada
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Adrienne !!! les poiscailles sont clamsés !
Le weekend dernier, nous sommes allés dans la jolie petite ville de Hope, 150 km à l’est de Vancouver.
Hope, lieu de tournage du premier Rambo.
Il y a aussi une rivière où remontent les saumons pour la fraie. Ça nous donne la chance de voir de gros saumons nager dans 10cm d’eau, on pourrait les attraper à la main. Comme ils en profitent pour mourir, disons que ça sent un peu le pourri au bord de ce joli ruisseau. Il parait que ça attire les ours, mais nous n’en avons pas vu.
Jolies balades.
Notamment dans les tunnels d’une voie ferrée désaffectée.
Les chats de Vancouver
J’ai rencontré plusieurs chats peu farouches dans les rues de Vancouver. Je me promène, et le chat vient vers moi, me dire bonjour et se faire caresser. C’est marrant, parce que les chats rencontrés dans la rue à Montréal sympathisent beaucoup moins.
Et même quand je leur dis « Le CHAT, LE CHAT », ils viennent
La preuve en image.
Vu à Vancouver…
… une 2 CV immatriculée en CB avec l’autocollant du Groland à l’arrière…
Je pense que je vais aussi le mettre cet autocollant sur la Matrix.
Âmes sensibles : s’abstenir.
Openstreetmap (OSM)
OpenStreetMap est un projet qui me tient à coeur. C’est un projet collaboratif qui a pour but de fabriquer des cartes libres.
Comment ça marche ? Tu enregistres tes déplacements avec ton GPS, puis avec un programme, tu utilises ces traces pour ajouter les routes, les villes, les parcs. Ainsi la carte se complète petit à petit. Tu redeviens un Samuel de Champlain, en train de cartographier des territoires.
Pourquoi faire ça quand on a google maps ? Parce que les cartes de google appartiennent à Google qui peut arrêter de les mettre à disposition quand il le veut. Lorsque je vois une erreur ou un élément manquant dans les cartes de google, je ne peux pas les corriger, alors qu’avec OSM, je peux ! Les cartes d’openstreetmap appartiennent à tout le monde.
À partir des données d’OpenStreetMap, on peut fabriquer des cartes spécialisées pour la voiture, le vélo, la randonnée… Il n’y a aucune limitation. Les outils sont libres, on peut choisir l’apparence de ses cartes.
Sur mon GPS, j’ai installé les cartes d’openstreetmap. Ça évite de payer un prix de fou pour les cartes vendues par le manufacturier du GPS. Et lors de mes déplacements, je peux voir sur mon écran GPS si la route que j’emprunte est déjà cartographiée. Si ce n’est pas le cas, je note dans un carnet le nom de la rue et d’autres éléments utiles. Lorsque je fais du vélo, contrairement à la voiture, je n’ai pas besoin d’avoir les autoroutes en gras sur la carte mais les pistes cyclables.
Il y a quelques étés, j’avais fait une bonne partie des pistes cyclables de Montréal. Avec David, l’année dernière, j’ai fait un bout de Sherbrooke-Montréal.
Je viens de terminer les routes du Grand Nord Québécois que nous avions empruntées cet été, comme on peut le voir ici :
Si vous parcourez attentivement la carte de mon blog vous trouverez des routes manquantes. Je vais entrer ce qui manque petit à petit.
Qui veut se faire piquer ?
Maintenant que tout est en place en France pour la vaccination, il ne manque plus que les candidats à la vaccination (seuls 20% des Français veulent se faire vacciner).
Au Québec, ça avait commencé comme ça, mais il a suffi qu’on médiatise la mort d’un jeune en Ontario pour que les gens paniquent et fassent la file des heures dehors dans le froid dès 5h du matin avec les enfants sous les bras pour se faire piquer (à moins de s’appeler Claude Dubois et de passer devant tout le monde).
La France n’étant pas en reste, on y ferme des écoles à titre « préventif ». Est-ce qu’ils font des tests sur tous les enfants pour savoir si ils ont la souche H1N1 ? Moi je dis que si on veut être cohérent, il faudrait aussi fermer à titre préventif le métro, le train, les avions, les maisons de retraite, les bureaux, l’EPAD et les usines.
En insistant encore un peu et avec la bonne volonté de la télé, ils finiront peut-être par faire paniquer la population et Bachelot va pouvoir refourguer son stock de vaccins.
M-à-J (20091123) : Si le maire ne ferme pas l’école parcequ’il y a des absences, c’est la gendarmerie qui le fait.
M-à-J (20091130) : Comme en Ontario: http://www.libeorleans.fr/libe/2009/11/%C3%A0-chartres-une-fillette-d%C3%A9c%C3%A8de-de-la-grippe-a.html.
Choisir un restaurant chinois
On a tous entendu dire que pour trouver un bon resto chinois, il fallait regarder s’il y avait des clients chinois. C’est peut-être vrai en général, mais nous avons remarqué qu’à Vancouver où la moitié de la population vient d’Asie, il nous faut apporter une limite à cette règle.
Un restaurant où il n’y a que des Chinois est un restaurant à éviter. On se fait regarder bizarrement, la bouffe est moyenne et le service est pourri. C’était la troisième fois pour nous ici à Vancouver. Mêmes causes, mêmes effets, dans 3 restos différents.
Mount Seymour
Mount Seymour,
À 30 min de Vancouver, on peut aller faire du ski. Bien sûr, c’est pas les Alpes, mais c’est pas mal plus près !
des nouvelles
Ces derniers temps ont été bien occupés.
J’ai passé mon examen samedi dernier. Je ne sais pas ce que ça va donner. Résultats dans 6 à 8 semaines. Oui, c’est un peu long.
Nous allons quitter Vancouver. C’est décidé. Nos impressions sur la ville sont mitigées. Côté climat et nature, Vancouver est vraiment choyé. C’est un peu la Côte d’Azur canadienne. Avoir un climat tempéré, avec la mer et la montagne juste à côté, c’est un don du ciel. Le revers de la médaille, c’est le prix de l’immobilier qui est vraiment déraisonnable. Du coup, tout est plus cher, à part les salaires qui ne suivent pas. Le salaire minimum ici est plus bas qu’au Québec (8$ de l’heure vs 9.50 $(mars prochain)).
La mentalité est différente et si nous revenons, il faudra s’y habituer.
En plus, il y a ces jeux olympiques qui s’en viennent en février et l’on n’y voit rien de bon pour nous.
Nous avons d’autres projets pour les prochains mois.
Joyeux Noël
Les protagonistes de ce blog vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d’année.
Merci pour vos commentaires, en ligne ou hors-ligne.
L’année qui s’en vient va encore être mouvementée, et c’est tant mieux !
La voiture est vendue !
Mon coeur est à la fois triste et content, comme disait Tchang dans Tintin.
Triste, parce que c’était quand même une super bonne voiture.
Content parce que je n’aurai pas à acheter des pneus d’hiver et qu’on n’aura pas à rouler à travers l’hiver canadien pendant 5 jours (4600km).
On rentre donc en Avion. On va peut-être passer par Los Angeles.
Il me reste un rack de toit avec son coffre à vendre. Quelqu’un d’intéressé ? lol
Premier cours de thaï
J’ai commencé à apprendre le thaï par Internet il y a quelques semaines et j’ai rencontré aujourd’hui une gentille Thaïlandaise qui m’a aidé avec la prononciation.
Les premiers pas sont rudes. C’est tellement différent des autres langues que je connais.
Déménagement
Les boîtes sont presque terminées.
Une partie s’en va avec UPS, l’autre avec Greyhound.
Poids total : presque 600 livres ! Oui, en livres et les boîtes sont mesurées en pouces. J’avais bien essayé en kilos, mais le type de Greyhound à l’autre bout du téléphone transformait 30 kilos en 15 livres. Bien que convertir de cette façon rende le transport vachement plus économique au premier abord, ils auraient pu se rendre compte de quelque chose en cours de route. En plus, une livre, c’est 450g, ça fait quand même une différence de 10% avec l’approximation de la livre à un demi-kilogramme.
Si tout va bien, ramassage des boîtes lundi matin. Dernière séance de yoga lundi soir.
Mardi, vol de Vancouver à Los Angeles.
Depuis quelques semaines, il faut payer pour les bagages enregistrés, mais ça, ils ne vous le disent qu’une fois le billet acheté.
Je ne sais pas encore s’il nous sera aisé de se connecter.
Samedi soir vol de nuit vers New York puis vol vers Montréal-Dorval.
Les boîtes devraient commencer à arriver lundi 1er février.
YVR-LAX
Nous avons quitté un Vancouver ensoleillé.
La nouvelle ligne du Skytrain va directement à l’aéroport. Très pratique et économique. Montréal devrait s’en inspirer pour améliorer la desserte de l’aéroport par la STM.
La douane américaine se passe à Vancouver, ils ont retenu F. presque une demi-heure pour vérifier qu’il était bien lui et pas un autre qui a un nom similaire.
Arrivée à L’os en gelée (dixit Béru) sous une pluie battante.
Sous le soleil californien.
La journée a bien commencé avec des chilaquiles au petit déjeuner.
Soleil resplendissant, nous avons dépoussiéré nos lunettes de soleil et ressorti l’écran solaire.
M. et A. ont pris leur journée et nous ont emmené visiter quelques endroits de Los Angeles.
Nous sommes arrivés à la cathédrale à la fin de la messe. Il y avait une file à la sortie pour valider les tickets de stationnement, comme au supermarché…
Le Getty Center est à la fois un musée d’art, un super jardin et un observatoire. Ça vaut le coup.
En revenant, nous avons grignoté des chicharróns (peau de porc frite dans le gras), c’est comme des chips, mais sans hydrates de carbone.
À la maison, nous avons préparé des tamales pour les manger ensuite.
Ouais je sais, la vie est dure.
Il était temps de fuir les jo
C’est du n’importe quoi, ce plus grand évènement sportif sponsorisé par Caca-Cola et Mask-Donald.
On dépense l’argent du contribuable et on brime ses droits pour que les grosses multinationales fassent leur pub et que personne ne proteste pour ce gâchis.
La ville de Vancouver avait aussi passé un règlement qui interdisait aux citoyens d’afficher leur opposition aux jeux. Comme ça, on est certain que les commanditaires seront les seuls à pouvoir afficher.
Long Beach
Promenade à Long Beach avec un cousin que F. n’avait pas revu depuis 15 ans.
Visite du Queen Mary, paquebot converti en hôtel-restaurant. La visite payante ne vaut vraiment pas le coup. Il vaut mieux aller prendre un verre au bar et flâner.
Dernier examen réussi.
Je viens de recevoir les résultats de l’exam passé le 12 décembre. Oui, leurs ordinateurs de notation semblent un peu lents. C’est réussi. Je n’étais pas trop certain, parce que certaines questions étaient formulées pour piéger le monde (en plus, c’était en anglais) et que pour pas mal de questions, plusieurs réponses étaient bonnes, mais il fallait choisir « la meilleure ». Il ne reste qu’un peu de paperasse à remplir par mes anciens employeurs pour obtenir le titre. D’un point de vue technique, c’est vraiment faible comparé aux certifications du SANS Institute, mais cette certification est souvent demandée. Bien content de ne pas avoir perdu mon temps à Vancouver.
Hollywood, West Hollywood, Beverly Hills
Nous avons passé la journée avec J., ami d’enfance de F. Nous étions très contents de le revoir.
Nous avons commencé par Hollywood avec sa promenade des étoiles et ses personificateurs.
Une des premières étoiles rencontrées était celle des Village People, et ça tombait bien parce que le soir, je fais YMCA à la guitare de la Wii avec les nièces.
On y trouve un Yoda plus grand qu’Indiana Jones. Un Dark Vador qui cause avec un Hulk vraiment laid. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est un quartier un peu délabré.
Nous avons traversé le Santa Monica Boulevard. Ça aurait sûrement été plus intéressant de nuit. Nous avons continué jusqu’à Bervely Hills. Il y a là-bas plus de voitures dites « de luxe » (en fait purement tape-à-l’oeil) que de voitures normales. Toutes les marques de luxe y ont leurs boutiques.
Nous avons mangé dans un restau Thai fréquenté par les latinos. La serveuse thailandaise parlait même espagnol.
Le soir, nous avons mangé des tacos sur le parking d’un atelier de réparation de voitures. Como en Mexico !
Malibu
Dernière journée à L.A.
Nous faisons un tour sur la plage de Malibu (oui, Arlette à Malibu, c’est ici). C’est vraiment beau.
Ensuite, tour dans les montagnes avoisinantes.
Un peu de magasinage dans un centre commercial, ce qui m’a permis de voir le Nook en vrai.
Nous avons mangé le soir dans un restau mexicain, où j’étais le seul gringo. Le beau-frère nous a commandé des parilladas (grillades).
Le voyage en avion s’est plutôt assez bien déroulé. Pas de problème sur le vol Los Angeles New York, par contre il n’y avait aucune bouffe servie. Le vol New York Montréal a eu 1 heure de retard. En fait, il n’y avait pas d’avion disponible à cause de la tempête la veille au sud. Et de tous les petits avions qui partaient au même moment, c’est celui qui allait vers Montréal qu’ils ont choisi de faire attendre. Par contre sur ce vol qui dure moins d’une heure, c’était caouètes à volonté, Youpi !
Impressions sur Los Angeles
C’était ma première visite en Californie. Le climat est vraiment formidable, on voit que les gens ont l’habitude d’être dehors. C’est plutôt beau, agréable à vivre. Par contre, il y a quand même des points négatifs. Il y a beau avoir des autoroutes à 2×4 voies, on y roule au pas tellement c’est congestionné et tout y est fait pour l’auto. Il y a aussi le « Big One », ce fameux tremblement de terre attendu.
Avec une population d’origine latino juste en dessous des 50%, on se croit parfois en plein Mexique. Et l’affichage monolingue espagnol semble permis (il est en tout cas très pratiqué).
Arrivée à Montréal
Ouais ben, il pèle. Après le printemps californien, c’est la Sibérie. H. nous attend à l’aéroport.
Nous retrouvons l’appartement comme nous l’avions laissé. Ça fait du bien de se retrouver chez soi.
Ensuite nous allons manger un bon smoked meat.
Le frigo et les armoires sont vides, il faut aller refaire le plein. Brrr.